les pierres levées
Gravure sur tissu, 2014.
» Mes petits, mes amours avortés, je ne vous oublie pas. Deux petites tombes sont dressées, douces et silencieuses, sans histoire, sans nom, sans devenir. Depuis, un enfant m’est né, et son passage a permis la vie. Un an après sa naissance, je m’adresse à vous, qui ne m’avez pas rendue mère. Tous les trois nous protégeons celui qui est né, l’enfant de vie, l’enfant si vivant. Réjouissons nous de son arrivée faramineuse, de sa beauté, de l’écho de ses rires dans la maison qu’il habite. «